Des films pour le moral
Quand j’ai le moral à plat et que j’ai envie de me faire plaisir, il y a toujours possibilité de revisionner un bon film. Et comme je prévois bientôt avoir besoin de me dorlotter, j'ai revu ma liste des classiques et je vous en fais part.
Retour à Howards Ends : Sans doute mon film préféré à vie. Ce film m’habite totalement. Est-ce à cause des décors de ces maisons londoniennes, à cause de l’époque, des cercles littéraires et d’intellectuels? Je ne saurais dire ce qui me fascine dans ce film. Mais je dirais que la belle maison d’Howards Ends dans sa campagne anglaise, cette histoire de femmes amoureuses de lieux inspirants… Oui. Quelque chose vient me rejoindre et me toucher dans ce film. À écouter n’importe quand.
Orgueil et préjugés. Pas le film sorti récemment. La série présentée sur la BBC avec Colin Firth et Jennifer Ehle. Je réécoute cette série au moins une fois par six mois. Normalement, c’est durant la semaine de relâche en mars puis en octobre. Mais parfois, c’est n’importe quand lorsque j’en ai envie et que j’en ai le temps.
Les heures (The hours) : Quel excellent film! Bon. Pas réjouissant particulièrement, mais il me plonge complètement dans une époque que j’aime, les années 20 (pour une partie du film, car il chevauche trois époques), et au cœur de la vie et de l'oeuvre d’une écrivaine que je vénère, Virginia Woolf. Un film sensible que je ne me lasse pas de regarder. Attention : à éviter les jours de pluie.
Sexe à New York : La série culte mettant en vedette Sarah Jessica Parker dans le rôle de la fameuse Carrie Bradshaw, cette chroniqueuse new-yorkaise à la recherche de l’amour. Ce regard cynique sur les relations amoureuses, le sexe, les désillusions, l’apparence, les faux-semblants, c’est génial et tomber dans cette série, c’est savoir qu’on ne s’en sortira pas avant d’être passé au travers. J’ai acheté la série au complet, disque après disque, incapable de me sevrer. C’est drôle, mordant et touchant. Prévoir plusieurs soirs d’affilée.
When Harry met Sally: ici, on est dans le classique des classiques. Même que la pochette de mon DVD indique qu'il s'agit d'un classique des années 90. (Ouf, on vieillit.) Que de plaisir à visionner ce film. D'abord, l'histoire est originale. Les acteurs sont bons et sympathiques. Et en plus, il y a New York. New York à l'automne, New York sous la neige... Bien sûr, la scène où Meg Ryan feint l'orgasme en plein resto a marqué les esprits, mais le reste est bien meilleur.
Vous avez un message (You've got mail): bon. Ce n'est sans doute pas un grand film mais il a la cote chez nous parce que, mon amoureux et moi, on a un peu l'impression que ça colle à notre histoire. Cette rencontre par Internet, c'est un peu la nôtre... et pour moi, l'univers des livres, de l'automne et de l'hiver new-yorkais, ça me fait rêver. Un film chasse noirceur, quoi!
L’auberge espagnole
: Ce film de Cédric Klapisch tourne autour du thème de
l’amitié et de l’amour. Ici, le film a pour toile de fond Barcelone,
ville que j’adore. Le rythme est endiablé, je me laisse emporter et je
retrouve mon esprit bohème de mes 25 ans.
Les portes du destin (Sliding
doors) : ce film est particulier. Dans mes moments de déprime profonde
qui ont suivi ma rupture avec mon ex-mari, j’aimais me faire une soirée
cinéma avec mon fils et on écoutait ce film. Mon fils était à l'époque
un peu jeune pour suivre et apprécier l’histoire mais je lui avais dit
que c’était un film de grands et il était très fier quand nous nous
organisions une de ces soirées. Je nous préparais du pop corn et on
s’enroulait dans une couverture pour assister au dédoublement de vie de
Gwyneth Paltrow cherchant l’amour.
Notting Hill : un classique du genre. Une
comédie dramatique où on a une histoire d’amour qui cafouille jusqu’au
dénouement heureux. Une histoire bien rythmée, pleine d’humour anglais et où
l’amitié est à l’honneur. Quand je veux me détendre et rêvasser sans me
casser la tête. Et en plus, c'est un film où on boit du thé!