Sous le casque (1ere partie)

Vous savez déjà que la biopsie s’est bien passée. Je vous ai également dit en quoi consistait l’intervention que j’ai subie, soit une biopsie stéréotaxique.

Je veux aussi vous dire comment j’ai vécu cette expérience.

La veille de l’intervention, jeudi le 5 octobre, je suis entrée à l’hôpital. Le but de me faire entrer si tôt était de me faire passer quelques tests : prises de sang, radiographies des poumons et ECG. Ces tests, mis ensemble, ont pris une bonne heure. C’est dire si j’avais du temps devant moi entre 13h30 jeudi et 11h30 le lendemain…

J’ai aussi eu durant l’après-midi la visite de deux résidents en neuro. Quand j’ai demandé comment se passait, en gros, la biopsie, l’un d’eux m’a expliqué qu’on allait percer mon crâne à raison du diamètre d’un 10 sous et qu’ensuite le trou serait bouché avec un morceau de métal (n’importe quoi! s’est-on rendu compte plus tard…) Mes parents et mon amoureux ont passé l’après-midi avec moi. On en a profité pour jouer une partie de Scrabble que j’ai gagnée. J’ai eu un souper à 16h50! (Une hérésie!) Souper très ordinaire, on s’en doute, mais je ne m’étendrai pas sur la qualité des repas à l’hôpital. C’est un lieu commun et, dans le fond, l’important, c’est de manger.

Mes parents et mon amoureux sont partis comme mon souper arrivait. Mon amoureux et mon Pinpin sont venus me retrouver plus tard après avoir eux-mêmes soupé. Mon amoureux avait eu l’idée géniale d’apporter mon MacBook et un DVD de Sex and the City. On a visionné deux épisodes, en partageant les écouteurs. Pinpin jouait sagement sur le lit avec sa console DS et en faisant des dessins. Mes hommes m’ont quittée vers 21h.

Alors a commencé une des pires nuits de ma vie. Je devais être à jeun à partir de minuit donc j’ai pris une petite collation peu avant cette heure. J’ai écouté de la musique sur mon IPod que mon amoureux avait chargé avec mes disques préférés. J’avais prévu que les bruits me dérangeraient donc j’avais des boules pour mettre dans mes oreilles… Mais rien ne pouvait couvrir les appels de détresse de mon voisin de chambre… J’ai pu grappiller une heure ou deux de sommeil entre 4h et 8h du matin.

(...)

Comments

[Leif]

L'hôpital et sa nourriture, passe encore, mais d'avoir un voisin de chambre mal en point, c'est sûrement éreintant. Encore plus quand il a raison de se plaindre. Une chance que Perin et Pinpin pensent à toi! :-)

[L'ethnologue]

Vive les hôpitaux, décidément! Mais au moins, c'est passé, c'est ce qui compte, non?