En attente...

Bon.
Vous êtes sans doute curieux de connaître la suite des choses...
La biopsie, c'est fait. On passe au numéro suivant.
Le problème, c'est que rien n'est encore concret. Il y a une sorte de flou...

Mais je peux établir certaines certitudes:

1) Lundi le 16 octobre, je dois aller au CLSC pour qu'on m'enlève mes points de suture.

2) Jeudi le 19 octobre, rv chez mon psychologue pour une séance d'hypnose.

3) Le 31 octobre à 12h: rendez-vous en clinique avec mon neurochirurgien. Lors de ce rv, j'aurai les résultats de ma biopsie et on saura si j'ai un "oligo" ou un "dendro" et je saurai vers quoi je m'en vais: radiothérapie ou chimiothérapie. (À moins que je ne sois opérable, mais ça, c'est justement dans le flou.)

Et entre temps?
Voilà. C'est le problème. Cette attente...
Dans le flou, il y a ce test, le PET scan, qui devrait permettre de savoir si je suis opérable. Ce qui, à ce que je comprends, est la solution par excellence. J'ai parlé tout à l'heure avec la secrétaire de mon neurochirurgien et elle m'a dit que c'est quelqu'un de l'hôpital lui-même  (en l'occurence l'hôpital Notre-Dame, à Montréal) qui prendra contact avec moi. Je ne sais pas si ce rendez-vous aura lieu avant le 31 octobre, ce qui, selon moi, serait logique.

Donc oui, je me repose. Je prends du temps pour moi. Tout en étant incapable de m'empêcher de penser que j'ai peut-être commencé mon congé de maladie trop tôt. Mais mes proches me disent que je dois plutôt en profiter pour me préparer pour ce qui s'en vient. Car si, en fin de compte, je ne suis pas opérable et que j'entreprends mes traitements de radiothérapie ou de chimio dès le début novembre, alors je serai sans doute contente d'avoir eu un peu de repos, d'avoir refait mes forces avant cette étape difficile.

Comments

[St-Pierre Annett]

Bonjour,
Tu es en attente,c'est sur que tu as hâte,que tout soit passé.Il ya étape par étape.C'est en Y allant chaque jour,passer des tests.Que tu vois combien,qu'il est important de cheminer à travers tout ça.Il ya toujours un but,au bout de tout ça.C'est à toi de le franchir,et continuer à persévéré,comme tu le fais.Je t'admire pour ça.Moi je ne serais pas capable,de faire ce que tu fais. Nous aussi ça nous fait réfléchir,car on voit tout ce que tu fais,et tu nous impressionne.Continue et tout va bien allé.Que Dieu te protège.alors bye,je continues de te lire,j'apprends moi aussi dans tout ça.Tu es mon héroine.Bonne chance

[Alcib]

Je pense comme Lux. La vraie paresse est ailleurs. Et puis on a parfois besoin de ne rien faire pour savoir ce que l'on a vraiment envie de faire, pour laisser remonter le désir de faire quelque chose.

[cépheides]

Il y a toujours des moments d'attente... l'attente d'un examen, d'une procédure, d'une opération, d'un traitement. On aimerait que tout se fasse vite. Hélas!...
Dis-toi que cette attente est voulue pour te permettre de récupérer entre deux étapes. Chez nous, en famille et entre amis, nous comptions les dodos. Le temps ne passait pas plus vite mais nous avions l'impression que oui. :-)

[Lux]

Ah! Danaée, Danaée, Danaée...
Je te cite:

«Je n'ai rien fait d'utile aujourd'hui»

Quelle pensée fallacieuse! Tu as communiqué avec des personnes «précieuses» qui se sentent proches de toi; tu fais oeuvre de pédagogie en partageant tes expériences de vie et tes connaissances.

N'amenuise pas et ne dénigre pas "l'effet papillon", c'est-à-dire les conséquences positives qui découlent de la création de ton blog. En effet tu n'as pas besoin de culpabilité. Tu as trop le sens des responsabilité pour ça.

Bonne fin de journée et bonne hypnose le 19
Amitié et affection

[Danaée]

Oui, Mélusine, tu as raison. Le parallèle est intéressant avec le congé de maternité. Et ce qui est difficile, c'est se reposer "en avance"... Même si on sait, rationnellement, qu'on va avoir besoin d'énergie plus tard. Tant que ce n'est pas encore concret, on ne le croit qu'à moitié.
Et pour la paresse, c'est elle qui l'emporte. J'arrive mal à organiser mes journées... et je réalise que 17h arrive et que je n'ai rien fait d'utile aujourd'hui. Mais bon. Je ne commencerai pas à me culpabiliser. (Je n'ai pas besoin de ça!) ;)