La lumière
Nous sommes des êtres diurnes.
Je sais que plusieurs sont convaincus qu’ils fonctionnent mieux le soir ou la nuit, mais notre corps et notamment nos yeux sont faits pour la vie diurne. Nous avons besoin d’une certaine dose de lumière chaque jour pour nous sentir bien, pour rester en bonne santé physique et mentale.
Moi, je suis sensible à la lumière. À la belle lumière du jour, à la lumière qui varie au fil des saisons, au fil des heures d’une journée. La luminosité de fin d’après-midi n’est pas la même en septembre qu’en février. La lumière varie infiniment.
Et dans sa multiplicité, elle est d’une grande beauté.
Je m’émerveille constamment de voir la lumière entrer dans mon appartement. Je suis chanceuse car j’ai une grande maison dotée de plusieurs fenêtres qui permettent à la lumière d’entrer sous des angles différents au fur et à mesure que le soleil poursuit sa course céleste. Et un de mes plaisirs quotidiens est de marcher tranquillement à travers les pièces et d’observer les choses éclairées par les rais de lumière. Les objets prennent une couleur différente, s’illuminent, vibrent presque.
La lumière m’aide à garder le moral. Et durant ma convalescence, il va être important de pouvoir en profiter. Ma chambre, malheureusement, n’est pas bien éclairée. J’irai donc probablement m’installer confortablement au salon, sur mon vieux Récamier. Me laisser porter par le temps qui passe et caresser par la lumière changeante.
Oui. La lumière fait partie de ce qui m’aidera à guérir. À ne pas sombrer. La lumière devenant ainsi la personnification du bien, de la santé combattant la noirceur, le mal, la maladie et la douleur.
Illustration: Fenêtre sur Authie.