Encore la fatigue
Avant dernière journée de Temodal pour le deuxième cycle de chimio. Et je commence à ressentir un peu de fatigue. Encore. Pas un gros coup de pompe comme celui du mois dernier, mais je le sens malgré tout.
Dans les derniers jours, j'ai dû faire une sieste en après-midi et, cette nuit, j'ai dormi très profondément. Si profondément que je n'ai pas été réveillée par un transformateur qui a sauté dans mon quartier à quatre heures cette nuit! Mon Amoureux m'a dit que ça avait fait un gros bruit sourd (je connais ce bruit, il y a quelques années, un autre transformateur avait sauté tout près d'ici et le bruit était si puissant, si étrange, que j'ai pensé à une alerte aérienne, nucléaire, ou je ne sais quoi... Sans compter la lueur bleue, inexplicable, dans mon esprit. J'avais eu une frousse) et un grand flash bleu. Je n'en ai eu aucune connaissance. Une bûche.
Et puis ce matin mon Amoureux a dû me réveiller trois fois: la première pour mon anti-nausée, la deuxième pour le Temodal et la troisième à neuf heures pour un café. Habituellement, je reste entre deux eaux, à partir de 6h30, consciente de ce qui se passe dans la maison. Mais là, j'étais très loin dans mon sommeil.
Ceci dit, je crois m'être assez bien reposée. Je pourrai donc m'attaquer à ma liste de choses à faire pour les prochains jours. J'ai un peu de paperasse à brasser pour l'association de professeurs d'histoire pour laquelle je m'implique (un procès verbal et un article). Ensuite, j'aimerais bien passer à l'université trouver quelques bouquins pour des recherches en vue de terminer mon roman. Il est pratiquement fini. Il ne reste que ces quelques détails sur le plan historique et littéraire que je veux peaufiner.
Et puis les enfants sont à la maison pour la semaine. Je profite donc de leur présence. En mettant, parfois, un terme à leurs disputes... Ce qui, inévitablement, me prend de l'énergie.
Illustration: Dormir par Luisa Cortesao. http://homepage.mac.com/luisacortesao/colheres/desksluisa.html