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Soleil en tête
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29 janvier 2007

Une bataille qui s'annonce

Jeu__checBon.

On le sait tous, le monde du travail n'est pas un monde doux, un monde où la compréhension et les sentiments d'amour fraternel ou d'entraide étouffent les patrons.

Non. On veut faire de l'argent, en économiser. Dans cet esprit, la maladie vient contrecarrer ce bel objectif. La maladie coûte cher. Le malade est un poids social. Un déchet. Un vulgaire chewing gum collé sous un soulier. Une emmerde.

J'ai le bonheur de pratiquer un métier que j'adore, l'enseignement, dans un environnement fort agréable la plupart du temps. Je pense que je suis une bonne enseignante, passionnée, rigoureuse. Mais il se trouve que je suis incapable d'enseigner, pour un certain laps de temps. Donc, soudainement, je perds mon statut. Je ne suis plus rien. Je n'ai aucune utilité. Pire: je suis potentiellement une source de dépenses pour mon collège.

Or, l'administration du collège où j'enseigne, malgré un cas similaire au mien survenu il y a à peine trois ans et réglé en faveur de l'enseignante lésée, me met des bâtons dans les roues. D'une part en refusant de reconnaître la tâche d'enseignement qui m'avait été octroyée au début du mois et, d'autre part, en refusant de me verser mes indemnités de salaire auxquelles j'ai droit, selon ma convention collective, durant 52 semaines.

Mon espoir, actuellement, est que le cas est entre les mains de mon syndicat qui, normalement, est sensé me défendre devant les instances administratives. Je suis en attente de nouvelles concernant les démarches en vue de reconnaître ma tâche. Maintenant, il faudra en plus y ajouter ma demande d'indemnisation.

Le cas similaire au mien a dû se régler en dehors des moyens standards de réglement de conflit. Il a fallu, entre autres, s'adresser aux médias. Je ne vous dis pas ici l'énergie déployée par l'enseignante et son conjoint... J'espère que cette épreuve me sera épargnée et que l'administration entendra le bon sens. Que quelqu'un, quelque part, dans cette institution qui, par ailleurs, est un excellent lieu d'enseignement, fera preuve d'humanité, en dehors des considérations bassement matérielles de ce problème.

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Commentaires
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Ouf: c'est ce que je te souhaites du fond du coeur!
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D
Kabouter: Je ne sais pas ce qu'en dit le code du travail, mais ça me coûte assez cher de syndicat que j'espère qu'ils vont au moins réussir à défendre ce qui est écrit noir sur blanc dans ma convention collective!<br /> <br /> Nadyne: il me semblait que tu avais eu droit au moins à ton 52 semaines? Car je ne suis arrêtée que depuis octobre.<br /> <br /> Daphnea: Moi aussi. J'espère. Car sinon, il faudra que je me batte avec mes propres moyens (avocats, médias, etc.)
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D
J'espère que ton représentant syndical saura mener à bien sa tâche en faisant valoir tes droits. Bonne chance!
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N
Oh non ! Je t'avoue que j'avais un peu peur que ça arrive. Lorsque nous ne sommes que des "précaires", nous avons malheureusement peu de droits. Je te souhaite vraiment que les choses soient différentes qu'elles ne l'ont été pour moi !
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K
je comprends pas, ce n'est pas des arrets maladies? enfin j'entends, cela ne se conteste pas normalement, c'est le code tu travail. Enfin en tant qu'etudiant je ne suis peut etre (surment) pas le plus abilité a ramener ma tronche su rle code du travail :D
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