Le travail, c'est la santé
Eh bien, on verra bien de quoi il en retournera pour moi: je reprends du service pour la correction des épreuves ministérielles en français dès le 18 avril. Je viens de retourner ma feuille de disponibilités.
Je le fais parce que j'y suis obligée sur le plan financier. Mes ennuis avec le collège m'y poussent, c'est vrai. Mais le travail exigé des correcteurs est beaucoup moins difficile physiquement que l'enseignement. Je devrais donc m'en tirer. La semaine de travail est de 30 heures, la journée se termine à 15h30 et le contrat ne dure que jusqu'à la fin juin. De plus, je vais expliquer à mes supérieurs ma situation. Ils comprendront sans doute que ma productivité est susceptible de varier au fil des jours.
Et puis, cela me fera sortir. Me poussera à avoir un autre rythme de vie, sans doute un peu plus "normal". Je verrai des gens, je penserai à autre chose.
Il me reste donc un peu plus d'un mois à me reposer complètement.
Illustration: Antoine Castellan (1772-1838), L'artiste à sa table de travail. Plume et lavis.