Le scorpion et sa santé
Hier, je feuilletais un bouquin d'astrologie sur les Scorpions, mon signe. Mon moral est bas pour une raison qui n'a rien à voir avec ma maladie, ni même mon retour prochain au travail. Non, non. Pour une raison dont je n'ai pas particulièrement envie de parler en ces lignes. Bref, hier, ma mère, en bonne scorpionne elle aussi, avait ressorti ce gros bouquin, un peu à la blague, en me rappelant que les grands passages à vide sont le propre des Scorpions. Ne sommes-nous pas, en effet, des êtres de mort et de renaissance?
Toujours est-il qu'en parcourant les pages, je suis tombée sur le chapitre intitulé: "Le scorpion et sa santé". Tiens, tiens! J'ai lu ledit chapitre et je m'y suis bien reconnue. J'ai d'ailleurs bien ri, en en faisant la lecture à voix haute à ma mère.
Curieux? Voyez plutôt:
"Le scorpion (...) est passionné de médecine. (...) La mort, qui lui est familière, lui donne cette passion pour la recherche, pour ce qui est caché et le goût de sonder les mystères de la vie. En tant que malade, le Scorpion est la "bête noire" des médecins classiques. Le Scorpion estime qu'il est propriétaire de son corps, et le premier intéressé par ce qu'on lui fait subir. Il exige d'être informé et discutaille. C'est un patient impatient...
Comme il a raison, notre Scorpion, de vouloir se prendre en charge, de chercher à comprendre sa maladie pour mieux l'assumer!
Un médecin ne devrait rien cacher à son patient Scorpion, qui a besoin qu'on lui dise honnêtement la vérité. Le Scorpion n'est pas être à préférer les mensonges.
Il a de si grandes ressources de courage qu'il est capable de se battre avec énergie et efficacité contre la mort (...). C'est d'ailleurs tout le symbolisme du signe: de fantastiques potentialités énergétiques. L'annonce d'une maladie grave aura sur lui un effet stimulant: dès qu'il faut se battre, il est heureux, notre samouraï! C'est quand tout va bien qu'il est déprimé: dès qu'il y a un combat à mener, le voilà qui se réveille et retrouve ses forces."
Source: Dorothée de Bizemont, Le Grand livre du Scorpion. Paris, Tchou, 1979. p. 71
Non, mais! On peut presque dire que la raison d'être de ce blog est résumée dans ces quelques lignes! Cette volonté de regarder les choses en face, de profiter de la vie parce qu'elle est si précieuse, justement au moment où j'ai peur de tout perdre. La volonté de me battre, de comprendre ce qui m'arrive. De démystifier le mal, de le décortiquer comme si, en faisant cela je me l'appropriais pour mieux le terrasser ensuite. Connaître l'ennemi, le voir en face, et le détruire. Tumeur, ton compte est bon!
Je suis un vrai Scorpion!