Un peu de pression anticipée
J'ai terminé ma formation au Ministère. Nous avons même terminé une heure plus tôt aujourd'hui, ce qui se prend bien. Il fait beau et doux dehors alors ce fut un plaisir de rentrer en autobus et de marcher un peu au soleil.
La journée d'aujourd'hui a été moins chargée que celle d'hier. En fait, il semble que tous les autres correcteurs et nos superviseurs aient trouvé que le programme d'hier était fort chargé. Ce matin, d'entrée de jeu, on nous a rassurés: la journée serait moins difficile. Ouf.
Moi, ce matin, même en ayant dormi une bonne nuit, j'étais fatiguée. Lever ma tasse de café pleine était difficile... alors j'appréhendait vraiment la journée qui s'en venait! Mais curieusement, plus l'avant-midi avançait et mieux je me portais. Je me sentais assez bien. Pas en pleine forme, non. Mais assez bien. En tout cas, pas épuisée comme hier.
Là où je sens monter la pression, c'est que, cette année, nous aurons environ 3000 copies de plus que l'an dernier à corriger et que, déjà, l'an dernier, on en avait près de 3000 de plus qu'en 2005... Bref, on n'arrivera pas dans nos délais si on a autant de jours d'absence que l'an passé. On a donc eu un avertissement de la grande "boss": Les absences ne seront pas tolérées. On a signé un contrat, il faut le respecter. Évidemment, dans mon cas, si j'ai des rendez-vous médicaux, ça devrait aller. Mais j'envisageais aussi de me rendre au congrès de mon association de profs d'histoire. Je prévoyais manquer deux jours. Mais bon. Je crois bien que je ne "tirerai pas trop fort" sur ma corde.
On verra donc ce que ça donnera. La journée normale de travail pour la correction est de six heures. Mais il y a des chances qu'on nous demande de faire sept heures. Ce n'est pas imposé, cependant. Ceux qui le veulent peuvent rester une heure de plus. Je ne crois pas que je fasse beaucoup de ces "heures supplémentaires". Je vais voir comment ça ira.