Prendre le ryhtme
Mon retour au travail se fait sans heurts, si ce n'est des levers difficiles... Je dormirais encore une heure ou deux le matin! Mais dès que je suis debout, habillée, le nez dans ma tasse de café, la fatigue se dissipe.
Mes journées se passent bien. Disons que le travail n'est pas très physique. Je n'ai qu'à rester concentrée, à corriger ces textes parfois cahoteux d'élèves de cinquième secondaire qui espèrent avoir leur diplôme. Certains en sont encore loin, d'autres le méritent bien. On voit un peu de tout. Et ça ne fait que commencer! Je n'ai pas encore terminé une classe complète...
Et puis, je suis bien contente d'avoir été placée dans l'équipe de ma superviseure avec qui j'ai travaillé depuis deux ans. Elle me connaît bien, elle sait aussi que je suis sous traitement. On se fait mutuellement confiance. Alors, ça me fait un souci de moins. Une adaptation de moins.
Et je constate que je maintiens encore le même rythme de correction que l'an dernier. C'est donc que je ne suis pas totalement abrutie par la chimio! Et si je n'écris pas tous les soirs sur mon blog, comme ce fut le cas hier, c'est parce qu'il m'arrive de sortir. Oui, oui! (En fait, je suis allée voir la dernière pièce de la saison au Trident, le Tartuffe de Molière... Une belle soirée pour moi, mais Molière ne plaît pas particulièrement à mon Amoureux!)