"Se souffler dans le toupet"
On ne peut pas dire que j'ai flanché souvent depuis le début de mon "aventure" avec mes problèmes de santé. J'ai été un peu inquiète avant ma biopsie, ensuite j'ai appréhendé les résultats de celle-ci. J'ai eu aussi quelques périodes noires durant le mois de février, mais en lisant les commentaires sur d'autres blogs amis, j'ai constaté que février a pesé lourd sur plusieurs épaules...
Bref, je peux dire que, malgré tout, j'essaie de rester positive même dans les moments plus difficiles.
Actuellement, c'est ce qui arrive. Je continue à travailler, je discute à la pause et sur l'heure du dîner avec mes collègues, ça me change les idées. Hier soir, j'ai passé une soirée sympa avec ma mère. Mais dès que je m'arrête quelques instants, je retombe dans mes préoccupations. J'ai tendance à broyer du noir.
Pourtant, je souris. Je suis un peu sarcastique, en fait. J'avais vraiment espoir que la chimio ait été efficace.
Je vous montrerai bientôt les nouveaux clichés de ma tumeur. J'ai fait faire une copie sur CD de mes films d'IRM et j'ai pu constater moi-même qu'en effet, la tumeur n'a pas bougé depuis septembre dernier (même si on avait cru voir une minuscule diminution en février, là, on dirait vraiment que rien n'a bougé.)
Dès que j'aurai quelques minutes et l'aide de mon Amoureux, je pourrai même faire un petit montage sur Photoshop et vous faire un "avant-après". Vous allez pouvoir vous faire une idée par vous-mêmes.
Et puis, désolée si je laisse passer parfois une journée ou deux sans écrire. Ce n'est pas que je me sois "dispersée" avec mon autre blog (on me l'a reproché récemment...). Non. C'est seulement qu'avec le travail, les rendez-vous médicaux, l'absence de mon Amoureux et la vie de famille qui bat son plein, mes journées ne comptent pas assez d'heures pour tout faire. Mais je devrais être plus disponible dès la semaine prochaine... Pour ensuite partir en vacances dans le bois et décrocher totalement!
Ce ne sera pas des vacances à Barcelone, mais l'Abitibi, cette fois.
Donc, comme dirait ma grand-mère: "On se souffle dans le toupet et on continue!"