Reprendre le rythme
Cette semaine, je recommence à travailler.
Bon. Ok. Ce n'est qu'un contrat de quelques jours. Mais qu'importe: ensuite, dès la mi-août, ce seront les réunions du département, la préparation des plans de cours, la course folle de la rentrée... Le tout imbriqué dans mes traitements de chimio, mes rendez-vous médicaux et la rentrée de mes deux fistons, l'un à la maternelle, l'autre au secondaire.
Bref, la semaine qui commence joue un peu un rôle charnière, dans toute cette activité. En fait, je dois retrouver le rythme "normal" de mes semaines de travail: lever tôt, organisation des garçons, préparation des repas, vaisselle, coucher à une heure raisonnable... Bref, je dois faire en sorte que la vie quotidienne s'enchaîne bien, de façon à éviter les montées de stress.
Car là réside une des grandes réalités de ma vie: quand je perds le contrôle sur les évènements, je me mets à stresser... Et quand je stresse... eh bien, je deviens invivable! Pour moi et les autres.
Donc ma manière d'éviter de perdre le contrôle, c'est de faire une bonne planification de ce que j'ai à faire et d'identifier les "points de friction" qui sont susceptibles d'entraîner du stress. Par exemple, le fait que je n'aurai pas mon horaire de cours avant la mi-août me rend nerveuse: j'ai un rendez-vous chez l'oncologue mardi le 21 août, et je ne sais même pas si cela est en conflit avec mes cours! Si oui, j'ai un problème... Mais bon. Le fait d'identifier ce pépin m'aide à rationaliser et à planifier une "porte de sortie".
Je me rabats donc sur mes indispensables listes! (Mon dieu, quelle invention merveilleuse... et ça ne prend qu'un bout de papier et un crayon: satisfaction garantie, baisse de stress assurée!)
Bien entendu, comme il me reste quelques jours libres avant de retourner travailler avec un horaire fixe, je continue à faire les corrections sur mon roman. Ce projet avance d'ailleurs assez bien et je m'en réjouis.