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16 septembre 2007

V: Vargas Llosa

vargas_llosa_nobelÀ travers les multiples activités qui ponctuent ma vie ces temps-ci, alors que je pensais que je ne pourrais plus poursuivre mon Défi littéraire, j’ai réussi à trouver, ça et là, des minutes (qui ont fini par faire des heures) et lire un autre bouquin sur ma liste. Cette fois, il s’agit de La fête au Bouc, un roman de l’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa.

La fête au Bouc, c’est le récit, à travers la vision de plusieurs personnages, des jours précédant l’assassinat du dictateur dominicain Rafael Leonidas Trujillo en 1961.

Comme tous les auteurs figurant sur ma liste, je ne connaissais pas Vargas Llossa. Je ne peux donc pas comparer ce livre à travers les autres qui constituent son œuvre. Mais, même s’il s’agit d’un livre dur, décrivant la dictature et ses dommages collatéraux, j’ai trouvé très intéressante la narration de ce livre qui nous permet de saisir une situation sous divers angles : à travers le regard du dictateur lui-même, à travers celui des auteurs de l’attentat et dans les souvenirs d’Uranita, la fille d’un sénateur de Trujillo tombé en disgrâce quelque temps avant l’assassinat. L’histoire prend alors une densité qui n’aurait pas été atteinte, il me semble, sans cette diversité des regards, des expériences.

Voici un extrait de la quatrième de couverture : « Jamais, depuis Conversation à « La cathédrale », Mario Vargas Llosa n’avait poussé si loin la radiographie d’une société de corruption et de turpitude. Son portrait de la dictature de Trujillo, gravé comme une eau-forte, apparaît, au-delà des contingences dominicaines, comme celui de toutes les tyrannies- ou, comme il aime à le dire, de toutes les « satrapies ». Exemplaire à plus d’un titre, passionnant de surcroît, La fête au Bouc est sans conteste l’une des œuvres maîtresses du grand romancier péruvien. »

Mario Vargas Lloas. La fête au Bouc. Traduit de l’espagnol (Pérou) par Albert Bensoussan. Paris, Gallimard, 2002 (2000). 603 p.

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Commentaires
B
Si j'osais t'en conseiller d'autres de cet auteur que j'aime vraiment beaucoup, il y aurait aussi:Tante Julia et le scribouillard et Tours et détours de la vilaine fille.<br /> Sinon courage pour ces derniers jours de chimio, je te suis de loin mais régulièrement.
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A
Mario Vargas Llosa est un écrivain qui a piqué ma curiosité il y a plusieurs années quand j'avais entendu à la radio une adaptation dramatique de son roman Les Chiens. Je ne connaissais rien de cet auteur, mais l'histoire entendue m'avait frappé. J'en ai parlé à un jeune Chilien avec qui je vivais une amitié particulière ; il avait fait des études littéraires à Santiago avant de fuir le Chili ; il connaissait donc très bien l'oeuvre de Vargas Llosa et m'avait fortement incité à le lire. Je ne l'ai pas encore fait ; le lirai-je un jour ? Je ne sais pas, mais dès que je vois son nom dans un magazine, littéraire en général, je suis curieux. Stephan Bureau avait fait un entretien télévisé avec lui, il y a quelques années. Était-ce avant ou après sa candidature aux élections présidentielles péruviennes ? après, sans doute. L'homme était attachant.
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