Au revoir, 2007! Bonne année 2008!
L’année s’achève. Voici le temps d’un bref regard en arrière. De soupeser les apprentissages, les succès, les difficultés. Ce qui a été gagné. Depuis un an. Et ce qui reste à faire, aussi.
Faire un bilan, c’est aussi se relire. Ainsi ai-je pris quelques minutes pour revoir ce que je tirais comme leçon de l’année 2006, et ce que je me souhaitais pour 2007. Je peux évaluer ce qui a été réussi et ce qui me reste à travailler.
Pour 2007, je me souhaitais d’être heureuse et de me garder en constant état d’apprentissage sans la maladie. Mais la chimiothérapie, qui s’est poursuivie jusqu’en octobre, m’a maintenue dans le contexte de la maladie elle-même. Je pense néanmoins que, désormais, je me passe de la maladie pour conserver un état mental positif, quelle que soit la situation. Je suis désormais marquée. Stigmatisée. Changée. Pour toujours.
2007 n'a pas été une année facile. J’avais dit de 2006 qu’elle avait été la plus dure de ma vie. Je ne dirai pas cela de 2007. Elle a été une suite logique de la précédente, mais moins difficile dans le sens où je n’ai pas reçu de choc émotif comme cela a été le cas en 2006, avec la fin abrupte de mes espoirs d’un troisième enfant et la perspective d’une opération au cerveau et des séquelles potentielles, notamment cette peur viscérale de perdre ma capacité d’expression : le langage et l’écriture.
2007 a donc été difficile. Soit. Mais une année sous le signe du travail. Une année hyperactive. Sur le plan de ma santé, avec un travail sur mes cellules. Le résultat est encourageant, la tumeur se faisant silencieuse. J’ai aussi travaillé plus que jamais au collège, avec une pleine tâche qui se poursuit d’ailleurs à la session d’hiver 2008. Mais je dois dire que le travail qui m’a le plus galvanisée est celui accompli sur mon manuscrit. Ce deuxième roman écrit dans la fébrilité, puis corrigé avec plus de patience dans les derniers mois. Un roman qui naîtra au monde en 2008.
Oui. Une année hyperactive que 2007. Essoufflante, par moment. J’ai parfois surestimé mes forces, j’ai dû apprendre à équilibrer ma vie, à ménager du temps de repos pour ensuite avancer mieux.
2008 s’ouvre devant moi, maintenant, et je me souhaite d'y trouver l’équilibre et la sérénité.
C'est donc ce que je vous souhaite à tous: une excellente année 2008, sous le signe de la sérénité!