Séjour parisien (2e partie)
(Suite de la 1ere partie)
Jour 2
Nous nous sommes levés tard, malgré un réveil programmé à 7h30. En fait, un des constats de notre séjour parisien aura été notre totale incapacité physique à nous réveiller avant 10h du matin… Tant pis. Nous avons quand même profité à fond de nos journées et de nos soirées.
Vers midi, nous étions en route pour le Panthéon. Sur la route, nous avons pu reluquer les vitrines d’une multitude de librairies (Quartier Latin oblige… mais je n'étais certainement pas pour m'en plaindre!) et nous sommes passés devant la prestigieuse Sorbonne.
(Photo: Statue de Guillaume Budé, un célèbre humaniste de la fin du XVe siècle qui a oeuvré à la valorisation des lettres grecques et latines et en l'honneur de qui existe une collection de livres aux Presses universitaires de France)
Nous avons été fort impressionnés par le Panthéon, qui se dévoile au marcheur au détour d’un coin de rue. Mon Amoureux a beaucoup aimé le concept de « La Patrie reconnaissante». C’est en effet un lieu spécial où ont été honorés les artisans de la Patrie française (des hommes, presque exclusivement!). J’ai eu un petit coup au cœur en voyant la liste des noms des écrivains morts pour la France durant les deux guerres mondiales. Le nombre fait frémir. Mais nous gardons un bon souvenir de notre visite chez les grands esprits français : Voltaire et Rousseau, face à face pour l’éternité, Pasteur, Malraux, Braille, Marie Curie, etc. Autre spectacle du lieu : le balancement du Pendule de Foucault! Lent et régulier. Les lieux où se passe une partie du roman d’Umberto Eco, intitulé justement Le pendule de Foucault.
(Photo: Fronton du Panthéon indiquant: "Aux grands hommes, la Patrie reconnaissante")
Notre prochain arrêt : le musée d’Orsay, où se trouve la collection des peintres impressionnistes et d’art nouveau, installée dans l’ancienne gare d’Orsay, sauvée de la démolition dans les années 70. L’édifice lui-même est impressionnant et le café des Hauteurs, situé derrière une des horloges, permet de prendre une bouchée dans une ambiance hors du commun.
(Photo: Vue de l'arrière de l'horloge, Café des hauteurs, Musée d'Orsay)
Nous avons passé quelques heures à visiter les différentes salles, le temps entre autres d’admirer quelques toiles de Van Gogh, et de Toulouse Lautrec et de Monet, le fameux Déjeuner sur l’herbe de Manet (qui fit tant scandale en 1863) et la très belle collection de meubles et d’intérieur d’Art nouveau.
Après notre visite, nous nous sommes dirigés vers un lieu mythique du Paris des écrivains : Les deux magots, situé sur le boulevard Saint-Germain, où je souhaitais me rendre prendre un café et voir l’endroit où Sartre et De Beauvoir, notamment, se réunissaient avec leurs amis. J’ai pris un « café au pot », pour l’occasion. Mais ce qui a été vraiment intéressant aux Deux magots, c’est mon rendez-vous avec la blogueuse Caro[line] qui est venue nous rejoindre après son travail. Nous avons discuté livres (voyons!), du Québec (elle a fait un très beau – et exhaustif- voyage au Québec l’automne passé) et de plein d’autres choses et ce fut un moment fort agréable.
Jour 3
Notre troisième journée à Paris s’est déroulée entièrement au Louvre. Nous y avons passé sept heures durant lesquelles nous avons tenté de voir le plus d’œuvres possible. Sans dire que j’ai tout vu, j’ai pu admirer la plupart de ce que je voulais voir soit la Mésopotamie (gigantesque et absolument fascinant! Malgré ma déception : le Code d’Hammourabi était en déplacement…), l’Égypte (dont le scribe assis), la fantastique collection de vases grecs de même que les marbres (moment d'ébahissement devant la Vénus de Milo et la Victoire de Samothrace), les œuvres romaines et étrusques, la peinture italienne (dont la Joconde, mais pas seulement!), la peinture hollandaise (Vermeer, c’est certain, mais d’autres aussi!), française (splendides toiles de David et de Delacroix), la sculpture française et italienne… sans compter que le Louvre était un château dont les multiples salles sont, dans plusieurs cas, absolument magnifiques!
(Photo: Pas de course au Louvre!)
Oui, bon. On a un peu couru. Marché vite, en fait. Mais on a pu voir ce qu’on avait au programme, en faisant même un arrêt au Richelieu, le chic café des lieux.
Nous sommes ensuite passés rapidement à l’appartement pour manger et nous préparer à une sortie au théâtre. Nous rejoignions un couple d’amis sur les Champs-Élysées au théâtre De Marigny pour assister à la pièce La vie devant soi, adaptée du roman de Romain Gary. La pièce a, à juste titre, mérité plusieurs prix, dont celui d’interprétation pour la comédienne qui tient le rôle de madame Rosa, Myriam Boyer.
Ce fut une très belle soirée qui s’est terminée par une marche en amoureux jusqu’à l’Arc de triomphe. Nous sommes ensuite rentrés en métro cette fois!
À suivre!