Per me l'estate!
Oui, à moi l'été.
Me revoilà, pleine de souvenirs de mon deuxième stage à Rome. Satisfaite, heureuse.
Décidément, cette seconde version a beaucoup bénéficié de l'expérience acquise lors du stage de 2012. Nos déplacements étaient plus efficaces, nous n'hésitions plus entre la marche, le métro ou le bus, sachant d'emblée ce qui serait le plus rapide. Nous connaissions déjà les trucs pour aller plus vite lors des visites dans certains sites achalandés. Et gagner ce temps nous a donc permis de mieux profiter des lieux visités. Et en prime, nous avons tenu un blogue relatant notre expérience!
Mais en ce qui me concerne, c'est mon état d'esprit qui était fort différent. Car je n'avais pas le nuage noir de la récidive au fond de l'âme. J'étais détendue. La tête libérée des soucis. Bien entendu, maintenant, la récidive fait partie de mon quotidien. Le choc est absorbé, la surprise passée. J'assume. En profitant de tous les instants de vie qui passent.
Et maintenant, c'est l'été. L'air embaume du parfum des feuilles humides dans le soleil du matin. Les oiseaux piaillent.
Et en cette journée de Fête nationale, c'est congé.
Mon Amour n'a pas de vacances cet été, alors pour moi l'été sera synonyme d'écriture, de lecture au creux de mon hamac quand le soleil sera de la partie. Un peu de préparation de cours, à travers tout ça (mais c'est toujours un peu les vacances, pour moi, de repenser mes cours!).
Et puis, un beau projet qui a germé tout l'hiver arrive à terme ces jours-ci. Un recueil de nouvelles qui paraîtra le 3 septembre. Je vous en reparlerai, bien entendu.
Côté santé (car n'oublions pas l'objet central de ce blogue non plus!), mon prochain IRM aura lieu le 18 juillet et je revois ma chère neurochirurgienne-oncologue le 24 juillet. Ah! Mais j'oubliais: une belle percée scientifique semble entrouvrir des possibilités très, très ensoleillées pour moi et pour bien des gens atteints de cancers au cerveau. Ça aussi, je vous en reparle sous peu.
Comme quoi, le soleil brille.
J'espère que vous réussissez à le voir, quelle que soit la couche nuageuse qui plane sur votre coeur.