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Dans la catégorie de tous ces détails « pas-super-joyeux-mais-youpi-on-fonce-et-on-serre-les-dents » qui me font redouter la chirurgie, il y a deux « petites » choses dont m’a parlé ma neurochirurgienne lors de notre dernière rencontre.

Vous le savez, je serai éveillée pour l’essentiel de l’opération pour permettre à ma chirurgienne de retirer le maximum de la tumeur en me faisant faire des exercices de langage en compagnie d’une neuropsychologue. Toutefois, on m’endormira pour l’ouverture et la fermeture du crâne.

Or, je dormirai, mais pas aussi profondément que lors d’une anesthésie générale. Ainsi, ma docteure m’a prévenue que j’aurai en partie conscience de ce qui se passera. Et surtout pour deux tout petits détails ab-so-lu-ment chaaarrrrrmants.

Premièrement, après l’ouverture de l’os, il faudra gratter le muscle de la mâchoire pour le décoller. Pendant ce « grattage », je vais me sentir un peu inconfortable (l’écrire ici me fait déjà mal…). L’autre désagrément, très court (ouf), c’est le « levage du morceau de crâne » qui découvrira la dure-mère, seule partie sensible du cerveau (et dont j’ai déjà éprouvé la sensibilité…) Très vite, on gèlera la zone mais, m’a expliqué ma chirurgienne, elle ne peut pas la geler avant de l’avoir dénudée. Bien entendu.

Voilà. 

J’aime mieux savoir à quoi m’en tenir. Ça me permet de m’y préparer mentalement.

Grand cri muet dans ma tête. Sérieusement, ça me stresse.

Vraiment.

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Demain, vendredi 23 janvier: rendez-vous à la clinique préopératoire.