Une date... et quelques considérations anticonvulsivantes
Comme je l'avais prévu, c'est ce matin que le téléphone a sonné pour la confirmation de la date de l'opération. "Ma" date a été retenue, le neurochirurgien spécialisé était disponible. Alors on fait un grand trait rouge dans l'agenda (mais je ne crois pas que personne ici ne l'oubliera!) sur le vendredi 6 février. De toute façon, je serai hospitalisée la veille, jeudi le 5. Et c'est mercredi le 4 qu'on m'appellera pour me donner l'heure à laquelle me présenter.
Tranquillement, mon corps s'habitue aux effets du Dilantin. La dose est maintenant de 100 mg trois fois par jour. Et les étourdissements et vertiges que je ressentais fortement samedi et dimanche s'estompent, bien qu'encore présents. Il reste un désagréable bourdonnement dans mes oreilles. Bref, impossible pour moi d'être très efficace ou de conduire la voiture.
Mais pourquoi dois-je donc prendre cette médication?
Eh bien lors de l'opération, ma chirurgienne devra identifier les zones à ne pas toucher (langage ou motricité) et cela se fera en donnant de petis chocs électriques (si vous avez visionné le court vidéo qui montre une chirurgie au cerveau, vous avez pu voir cette opération). Elle mettra ensuite de petites étiquettes sur chaque zone à préserver avant de passer son Cavitron là où il n'y aura pas de danger. Or, ces chocs électriques peuvent déclencher des crises d'épilepsie. C'est pourquoi, en prévention, je prends du Dilantin. Est-ce que ce sera suffisant? Je l'espère. Mais c'est certain si je fais des crise, cela réduira leur nombre et leur durée.
Je n'avais malheureusement pas prévu ce contretemps. Je croyais que les jours avant ma chirurgie me permettraient de me préparer, de faire du ménage, de lire, d'écrire... Mais bon. Je fais la crevette sur mon lit avec mes chats.