Réapprivoiser l'autonomie
Ces jours-ci, je dois recommencer à faire mes journées comme si je n'étais pas malade. Pas systématiquement. Non. Mais peu à peu, je dois réapprivoiser mon autonomie. Bientôt, je renouerai avec le monde du travail, avec un horaire moins flexible, des obligations, un peu de stress... Bref, je suis mieux de m'y être préparée mentalement avant de replonger.
L'autonomie, ça passe beaucoup, dans mon cas, avec le fait de conduire ma voiture. Et depuis mon opération pour ma biopsie en octobre dernier, j'ai cessé de conduire par prudence. Étant donné que la tumeur était assez importante et qu'elle menaçait de provoquer des crises d'épilepsie, c'était plus prudent de ne pas prendre le volant. Toutefois, lors de mon dernier rendez-vous avec mon neurochirurgien, j'ai discuté avec lui de cette précaution que je prenais, et il semble que, maintenant que le traitement est commencé et que les effets deviennent visibles, les risques sont moindres que j'aie une crise. J'ai donc recommencé, tranquillement, à prendre l'auto.
Hier soir, j'en ai d'ailleurs eu l'occasion et ça s'est bien passé.
Donc voilà. Je recommence à devenir autonome. Je pourrai maintenant me passer de "chauffeur privé" pour mes déplacements (peu nombreux, il est vrai). Mais j'aurai un peu plus de mobilité.
Aujourd'hui, c'est le printemps... Sur le calendrier, en fait. Car dehors, c'est froid. Autour de moins 10 degrés Celcius... Bah. Ça s'en vient. Inutile de pester après la température, non?
Et parlant d'autonomie: je me propose d'aller dîner avec mes collègues ce midi. Je m'en ennuie et ça me donnera un peu le pouls de la session que je manque.