Ce fragile équilibre
Je parlais de plaisir dans mon dernier billet... Ce plaisir qui me manque. Que je n'arrive plus à retrouver dans les tâches qui s'accumulent sur mes listes de choses à faire.
Et je me sens prise au piège.
Moi. Moi qui ai tant réfléchi sur le "message" que laisse la maladie dans nos vies. Moi qui, dans mon milieu de travail, vois d'autres collègues tomber au front. Les congés de maladies se multiplient, depuis quelques semaines. Je ne suis pas la seule qui suis à bout de souffle, qui est menacée de couler.
Ai-je oublié que la maladie nous attend dans le détour, justement pour nous apprendre à arrêter?
Pour tout vous dire, ma santé me préoccupe. Et je ne parle pas de ma tumeur qui, elle, semble stable. Non. Je parle d'une perte de poids qui me tracasse, de troubles divers qui m'ont amenée à passer des tests cette semaine. Je vois mon médecin de famille le 2 avril, question de voir les pistes possibles. Et, idéalement, de régler le problème.
Peut-être suis-je tout simplement brûlée. Fatiguée par l'hiver qui s'accroche encore. Prise dans mes multiples projets. Passionnée par tant de choses, j'arrive mal à définir mes limites. Et encore moins à les faire respecter.
Pourtant, j'aime ce que je fais. Je me réalise et c'est une grande satisfaction. Pourquoi est-ce si difficile de trouver l'équilibre?