C: Javier Cercas
J'avais lu la critique qu'en a fait Philg sur son Carnet vert et, quand j'ai monté ma liste pour mon défi littéraire, j'ai placé l'auteur Javier Cercas pour la lettre "C". Grand bien m'en prit!
Javier Cercas est Espagnol et vit à Gérone, ville que j'ai particulièrement appréciée lors de mon passage en terre catalane l'été dernier. Le livre met en scène un narrateur qu'on associe à Cercas et se passe sur une quinzaine d'années, à cheval entre les États-Unis et l'Espagne, entre les villes d'Urbana en Illinois, de Barcelone et de Gérone. L'histoire tourne autour d'un jeune homme qui tente de devenir écrivain et qui rencontre un ancien combattant du Vietnam avec qui il se lie d'amitié. Mais l'écrivain connaîtra le succès et ses vices, l'autre a derrière lui un passé qui le hante. Et pour sortir de leur enfer respectif, l'écrivain n'aura de choix que de raconter l'histoire de cet ami et la sienne, qui lui est liée. Raconter pour aller au-delà la culpabilité.
"Si Javier Cercas pointe notre capacité illimitée à faire le mal et l'effroyable nature de la guerre et du succès, il établit surtout le pouvoir de la littérature pour affronter toutes les réalités du monde." (Quatrième de couverture)
Javier Cercas, À la vitesse de la lumière. Traduit de l'espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic. Paris, Actes Sud, 2006. 285 p.