Vacances et chimio
Comment ça se passe un voyage à l'extérieur quand on suit en même temps des traitements de chimiothérapie?
Dans mon cas, pas si mal. Mais il faut que vous sachiez que le facteur le plus fatiguant de mon escapade abitibienne a été le voyage lui-même: le trajet en voiture, pendant plusieurs heures d'affilée.
Sinon, eh bien... J'ai été assise à table, assise à un spectacle, assise en voiture, assise sur un bateau, assise sur le bord d'une piscine, assise autour d'un feu de camp... Assise, donc, la plupart du temps.
Ok: je me suis levée pour pêcher, je me suis même baignée... oh! une bonne demi-heure! Mais je n'ai pas entrepris de grandes balades en forêt, aucune activité vraiment physique qui aurait pu me fatiguer. Et on n'a même pas campé: nous étions reçus chez mon oncle et ma tante. J'ai donc passé des nuits presque normales, en dehors du fait que dormir ailleurs n'est jamais totalement comme dormir chez soi... Surtout que, même chez moi, je ne dors pas toujours bien!
On peut donc dire que j'ai bien profité de mes vacances en Abitibi et que la chimio n'a pas interféré.
Maintenant, au programme, démêler mon dossier avec l'Assurance emploi où tout est encore bloqué... C'est vraiment très compliqué de comprendre que j'ai mis fin plus tôt à mon congé de maladie.
Et lundi prochain, le 9 juillet, je vois mon neurochirurgien qui fera avec moi le point sur la situation en regard des résultats de ma dernière résonance magnétique.
Ah! Oui. J'ai signé hier mon contrat avec le cégep pour l'automne. On me promettait un temps plein et j'ai signé pour du temps partiel... Mais vous savez quoi? Rien ne m'étonne plus, dans mon dossier!