Pause océane... et ça repart
Je reviens à peine d’une semaine de retraite au bord de l’océan Atlantique. Semaine qui m’a fait un bien fou, et qui m’a permis de savourer la pause de Temodal.
Lecture au soleil, air salin, temps passé en famille... mes fils riant aux éclats dans les vagues qui heurtent les rochers. Pas de téléphone ni d’Internet. Retraite fermée vous dis-je.
Et j’ai pu en effet me reposer.
Et penser.
Peut-être trop, finalement. Car à mon grand dam, c’est l’angoisse qui m’attendait au fond des nuits trop noires de la forêt et le son des vagues déchaînées. Comment pouvais-je savoir que la baisse de stress allait laisser remonter à la surface toutes mes préoccupations?
Mais j’ai combattu. J’ai repris pied. J’ai lu beaucoup. Peu écrit. Mais bon. J’ai dormi, j’ai profité de la présence de mes hommes. Et ça m’a fait un grand bien.
Hier soir, c’était ma première dose de Temodal pour ce 4e/16e cycle qui ne sera pas entrecoupé, lui. Comme j’en ai l’habitude, maintenant, j’ai été malade dans la nuit. Je suis ensuite restée nauséeuse une partie de la matinée, mais je me sens déjà mieux.
Je n’ai toujours pas de nouvelles de l’Hôtel Dieu qui devrait me rappeler pour mon TEP scan. Je revois le neurochirurgien le 9 juillet et j’espérais qu’on aurait les résultats de ce test pour nous aider à voir clair avec ma dernière IRM qui a montré ses limites...
Je vous avouerai que je redoute qu’on me prescrive des traitements de radiothérapie combinés à ma chimio. Mes médecins avaient réussi à m’éviter ça depuis 2006, mais peut-être qu’on ne pourra pas repousser cette échéance encore longtemps.
En attendant, je profite de ce début de mois de juillet pour me remettre à l’écriture de mon roman que j’espère terminer d’ici les prochaines semaines...