Une poète dans mes amis
J'aime la poésie. J'aime la sonorité des mots, j'aime l'association parfois dissonante de ceux-ci. L'interprétation ambiguë qui ressort de la lecture d’un poème. L’ambiance dans laquelle la poésie nous plonge, brusquement.
La poésie a une force bien à elle. Un pouvoir étrange.
Un poème, on aime ou on n’aime pas. Mais il nous laisse rarement indifférents.
Oui, j’aime la poésie. Mais je la connais trop peu.
Je vous ai une fois parlé d’une de mes découvertes en poésie québécoise. Maintenant, je vous parle de l’œuvre d’une amie, Anick Arsenault, qui lançait hier soir, avec son co-auteur Martin Pouliot, Mi amor mis à mort, un livre-disque de poésie. Les deux poètes y mêlent leurs voix dans l’association, fictive, de deux êtres, en un amour qui, dans les relents du passé et de l’alcool frelaté, se tendent la main. Une dernière fois, par-delà la frontière du rêve.
Il y a quelque chose de grisant dans ces lancements. De voir le travail accompli, l’accueil des lecteurs, des amis. Le partage. Oui. Quelque chose est bouclé. L’œuvre peut faire son chemin, atteindre le public.
Anick Arsenault et Martin Pouliot seront présents au Salon du Livre de Québec, demain samedi le 14 avril entre 14h et 15h30 au stand des éditions Planète rebelle (stand 18).
Anick Arsenault et Martin Pouliot, Mi amor mis à mort. Montréal, Planète rebelle, 2007. Coll. "Hôtel central". 50 p.
Illustration: Dessin de José Guadalupe Possada représentant la fête des morts mexicaine qui rejoint le thème de celle illustrant la couverture de Mi amor mis à mort, non disponible sur Internet.