Au bout du rouleau
C'est la fin de la session.
Derrière moi, les piles de correction. Terminées dans ce que j'aurais espéré une "transe", mais non. Ce fut, à chaque copie, une bataille contre moi-même. Malgré mes "lunettes de grand-mère", malgré certaines copies qui m'ont rassurée sur mes capacités de prof (ou les qualités inées des étudiants?). Chaque fois, je me demandais ce que j'avais réussi à transmettre.
Les jours passent. Les révisions de notes sont faites. Je suis officiellement "en vacances", or personne n'a eu son horaire pour la session d'automne. Et je n'ai pas été convoquée pour la signature de mon contrat. Des délais administratifs, semble-t-il. Des départs, des gens nouvellement arrivés et qui n'ont pas encore les réflexes, la connaissance pour être efficaces...
Au moins, je sais ce que j'enseignerai cet automne. Trois groupes de méthodologie de la recherche et un cours d'Égypte, à un petit groupe (11-12 étudiants?). Plus le temps avance, et plus je réalise que ma carrière d'enseignante aura surtout été celle de prof de méthodologie. J'y crois toujours autant, sachant que souvent, c'est notre manière d'aborder le travail, notre façon de faire, qui demeurera utile malgré, parfois, les changements de voies qui surviendront sur notre route. Pourtant, ces charges d'enseignement sont lourdes. Et mon énergie ne revient pas assez vite.
Le retour du temps plein cette session m'a vidée.
À moi de me reposer. De revoir mes priorités. J'ai délaissé le blogue depuis quelque temps, ne trouvant ni les sujets, ni le temps pour y écrire intelligemment. Ce sera sur ma liste d'été.
Pour l'instant, je lis (beaucoup). Je réfléchis à ma prochaine session. Je travaille mon italien (Rome en vue!). Et je médite quelques projets d'écriture. Le tout, avec une efficacité très variable selon mon humeur, le degré d'humidité. Tous mes hauts et mes bas!