Adieu, Keppra!
Enfin!
Le Keppra est terminé.
Ça fait plus de trois semaines, maintenant. Et mon corps se nettoie, se purifie. J'ai de la difficulté à expliquer ce que je sens. Mais je le "sens" en moi. Je vais mieux. Je suis plus à l'aise. Plus éveillée. Mais mettre le doigt sur ce qui a changé, c'est trop diffus. Comme un air de printemps, quand l'hiver s'en va. On comprend, ça sent différent. Le ciel, les arbres... Même quand il y a la neige. On "sait". Le printemps arrive. Dans quelques jours, semaines, il sera partout.
Je n'ai pas écrit de l'été. Bah. Je vous le disais dans le dernier billet: je faisais la plante verte. Et quel été? Ici, à Québec, il a fait très chaud. Humide. Je n'ai fait du hamac qu'une ou deux fois. Mais quand il fait trop chaud, le tissu me colle à la peau. Rien d'agréable... Je suis restée en dedans, dans la fraîcheur emmagasinée. Le soir, on ouvrait les fenêtres. Le matin, on fermait.
Mon Grand est parti vivre sa vie. Ça c'est passé début juillet, dans ces eaux-là. Il a emménagée avec sa copine. Ils sont heureux, et je m'en réjouis.
Quant à Gus, il est parti 26 jours apprendre à être moniteur à son camp. Et en revenant, il a recommencé à travailler comme serveur. On ne le voit pas tant que ça! Heureusement, il recommence l'école demain. Sans doute devra-t-il être un peu plus à la maison? On verra.
Je lis. Je lis pas mal. Depuis ma dernière opération, j'ai lu 19 livres/romans. J'achève Proust. Le Temps retrouvé. Il ne me reste qu'un peu moins de 200 pages à lire.
Et puis, plusieurs s'inquiètent de savoir si oui ou non je me remettrai à écrire (on entend ici écrire "pour vrai") soit un autre roman... Disons que c'est ma résolution. Or, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire.
Pour la suite, je vois ma psy vendredi matin. Elle revient de vacances. Ça m'a donné le temps de retomber sur mes pieds, avec l'arrêt du Keppra, tout en n'étant plus qu'au Vimpat et au Frisium le soir. J'aurai sûrement des choses à lui dire!
Pour ma neurochirurgienne, ça ira au 20 septembre.